Chez CNb.archi, nous concevons depuis 2009 des espaces où l’esthétique rencontre l’usage, où les matières brutes dialoguent avec la lumière et où chaque projet vise une élégance intemporelle, loin des tendances éphémères. Notre approche repose sur une simplicité maîtrisée : des matériaux authentiques, une mise en valeur du bâti existant et des espaces pensés pour être aussi fonctionnels qu’inspirants.
Nous refusons les excès, qu’il s’agisse d’un minimalisme froid ou d’un gigantisme inefficace. À l’inverse, nous privilégions des ouvertures et des perspectives qui révèlent les volumes, une lecture fluide des espaces et des choix constructifs qui favorisent le confort thermique et la pérennité des bâtiments. Chaque projet est une opportunité de conjuguer innovation technique et respect du contexte, qu’il s’agisse de la restauration d’un patrimoine ancien, de la transformation d’un commerce ou de la réhabilitation énergétique d’une copropriété.
Notre philosophie ? « Plus de matière grise, moins d’énergie grise ». Avant de construire plus, nous optimisons l’existant. Avant d’ajouter, nous épurons. Chaque intervention est pensée dans une logique durable, intégrant dès l’origine les enjeux environnementaux et énergétiques.
À travers nos réalisations, nous cherchons avant tout à créer des lieux à vivre, où l’architecture sublime le quotidien.
2025 - HIP
Extension d’une usine d’embouteillage de vin à Saint Hippolyte (68)
Un nouvel espace dédié au stockage et à l’expédition, modernisation et durabilité au cœur du projet
Située au pied du château du Haut-Koenigsbourg, sur la commune de Saint-Hippolyte (68), cette extension d’usine vinicole s’inscrit dans une démarche de modernisation et d’optimisation des process logistiques. Le projet prend place sur une ancienne friche industrielle, occupée autrefois par deux chambres froides dédiées à la germination des pommes de terre. Cette reconversion permet d’offrir à l’usine un nouvel outil performant tout en valorisant un site existant.
L’intervention architecturale se divise en plusieurs volets complémentaires.
Une première partie concerne la réhabilitation d’un bâtiment existant, réduisant ainsi l’empreinte carbone du projet compté à des constructions neuves. Ces volumes rénovés accueillent désormais un pôle logistique complet comprenant un hall de 2000m2 de stockage pour 2 millions de bouteilles de vin, un hall de maintenance, un atelier, des bureaux, une échantillothèque ainsi qu’un espace dédié aux véhicules à guidage automatique (AGV).
Une seconde partie, neuve, a été conçue pour répondre aux besoins croissants en matière de logistique et d’expédition : elle intègre un hall de stockage supplémentaire ainsi qu’un quai de chargement optimisé.
Enfin, une construction de liaison a été créée pour relier harmonieusement l’usine existante et son extension, assurant ainsi une continuité fonctionnelle et architecturale.
Cette modernisation s’accompagne d’innovations technologiques majeures. L’intégration d’un système de robotisation avec des AGV fluidifie la gestion des flux, renforçant l’efficacité et la compétitivité du site.
La dimension environnementale du projet n’a pas été laissée de côté : 450 m² de panneaux photovoltaïques en toiture (soit 124 panneaux) assurent une production en autoconsommation de 48 000 kWh par an, avec une puissance de 51,46 kWc. Par ailleurs, deux bassins d’infiltration (170 m³ et 98 m³), conçus en structure alvéolaire, permettent de gérer durablement les eaux pluviales en les restituant progressivement à la nappe phréatique.
Alliant respect du patrimoine existant, performance logistique et engagement environnemental, cette extension marque une nouvelle étape dans le développement de l’usine vinicole, en conciliant tradition et innovation.
Photos Michael Bouton - www.edifice-photo.com
2025 - LOSBIDETOS
Extension et réinvention de l’espace de vie d’une maison de ville
Dans le cadre de ce projet, notre mission était de répondre à un besoin fondamental de la maîtrise d’ouvrage : agrandir l’espace de vie du rez-de-chaussée en repoussant les limites de l’existant. L’enjeu était double : offrir une véritable extension à la maison tout en optimisant la relation avec le jardin.
Un volume contemporain en bois brûlé
Plutôt qu’un simple agrandissement, nous avons proposé une transformation du rez-de-chaussée. L’ancienne cuisine est devenue une salle à manger chaleureuse qui reprend les codes de la stùb alsacienne (banquette, alcôve, grande tablée), tandis que la nouvelle cuisine a pris place dans l’extension, s’ouvrant généreusement sur le jardin grâce à une grande baie panoramique équipée d’un brise-soleil orientable (BSO) pour un confort optimal en été.
L’extension repose sur un socle métallique et adopte un système constructif en ossature bois, revêtu d’un bardage en bois brûlé. Ce matériau, à la fois esthétique et durable, confère au projet une identité forte, jouant sur les contrastes avec l’architecture existante. L’association des poteaux métalliques et du bois souligne cette approche contemporaine, tout en assurant une structure à la fois légère et robuste.
Un lien repensé entre intérieur et extérieur
Au-delà de l’extension, le projet a permis de restructurer complètement la relation entre la maison et son jardin. Une nouvelle terrasse prolonge l’espace de vie vers l’extérieur, offrant un cadre propice à la détente et aux moments conviviaux. L’aménagement paysager intègre de nouveaux arbres et plantations, apportant une touche de verdure qui dialogue harmonieusement avec le bardage bois.
Enfin, l’espace sous l’extension, souvent un volume perdu dans ce type de configuration, a été intelligemment exploité pour accueillir un garage à vélos et l’accès à la cave.
Avec cette intervention, la maison gagne en fluidité et en luminosité, tout en affirmant une écriture architecturale contemporaine qui valorise à la fois l’existant et son environnement.
Photos Michael Bouton - www.edifice-photo.com
2022 - KTNR
La Caténaire : une réhabilitation au service du travail collaboratif et de la création
Au cœur d’une ancienne firme de fabrication de matériaux de construction, CNb.archi signe la réhabilitation d’un bâtiment industriel en un espace tertiaire dynamique et pluriel : La Caténaire. Ce petit tiers-lieu incarne aujourd’hui un modèle de reconversion architecturale alliant respect du bâti existant, adaptation aux nouveaux usages et engagement pour un urbanisme plus vert.
Un lieu de travail et de création :
Organisé le long d’une cour intérieure végétalisée et ombragée, le bâtiment, qui s’élève en R+3, accueille des salles de réunion et de conférences, des espaces de travail collaboratif, des métiers de l’édition, de la création artistique et de l’économie sociale et solidaire (ESS). L’atelier CNb.archi y a installé ses propres bureaux au 1er étage, marquant ainsi son ancrage dans un lieu qu’il a entièrement repensé.
Un programme diversifié :
• Rez-de-chaussée : espaces partagés favorisant les rencontres et la transversalité entre les résidents et les organismes de passage.
• 1er étage : bureaux de CNb.archi.
• 2e étage : locaux de l’agence de coordination et d’édition Candide, Radio en Construction (REC - 90.7 FM) et de l’association Quatre 4.0/L’Ososphère.
• 3e étage : espaces de bureaux dédiés à Creative Vintage et à plusieurs structures de l’ESS, telles que Tiers Lieux Grand Est, Solinum et Kabubu.
Un espace de vie et d’échanges :
Plus qu’un ensemble de bureaux, La Caténaire est pensée comme un lieu de travail évolutif et collaboratif. Les espaces sont modulables et accueillent des salles de réunion, d’exposition et de conférence au RDC, des bureaux, des ateliers de production et de résidence artistique; une radio, permettant d’accueillir des événements variés (conférences, séminaires, expositions, vernissages, afterworks).
La cour a été réaménagée en partenariat avec les Cols Verts et dans le cadre de l’adhésion de CNb.archi à la charte « Tous unis pour plus de biodiversité » de l’Eurométropole de Strasbourg. En intégrant des îlots de nature au sein d’un tissu urbain dense, cette initiative favorise le développement de la biodiversité et l’amélioration du cadre de vie.
Une Architecture en Dialogue avec son Histoire :
L’intervention architecturale a su respecter l’âme industrielle du bâtiment tout en l’adaptant aux nouveaux usages. Les éléments d’origine, comme la brique, les poutrelles métalliques et les grandes ouvertures, ont été conservés et valorisés. L’ajout de matériaux contemporains et d’équipements techniques adaptés aux besoins tertiaires permet à La Caténaire d’offrir un cadre de travail fonctionnel, modulable et inspirant.
En conciliant mémoire du lieu et innovation architecturale, CNb.archi propose une réhabilitation où patrimoine industriel et pratiques collaboratives s’hybrident pour donner naissance à un espace de travail ouvert, vivant et résolument tourné vers l’avenir.
Photos Michael Bouton - www.edifice-photo.com
2024 - PDC
Rénovation énergétique et patrimoniale d’une copropriété emblématique à l’Esplanade
La rénovation énergétique est aujourd’hui un enjeu majeur dans la lutte contre les passoires thermiques et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. À Strasbourg, la réhabilitation d’un ensemble de 220 logements, conçu par l’architecte Charles Gustave Stoskopf dans les années 1960, illustre parfaitement cette démarche. Mené en site occupé et en collaboration avec l’Architecte des Bâtiments de France, ce projet a permis d’allier performance énergétique, respect du patrimoine et amélioration du cadre de vie.
Un projet exemplaire en site occupé
La rénovation de cette copropriété a nécessité une intervention minutieuse pour assurer la mise en conformité des parties communes, la modernisation des systèmes de ventilation et d’isolation thermique par l’extérieur (ITE), ainsi que l’amélioration du chauffage grâce à une meilleure régulation. Une des complexités du chantier a résidé dans la gestion de l’amiante présente sur certaines parties des façades, nécessitant un protocole de désamiantage strict.
L’objectif principal était de retrouver l’élégance du dessin initial tout en améliorant la performance énergétique. La collaboration étroite avec l’Architecte des Bâtiments de France a permis de respecter les proportions des modénatures et d’adopter une palette chromatique fidèle au projet originel.
Des bénéfices concrets pour les habitants
Les premiers retours des résidents sont unanimes : outre les économies d’énergie substantielles, la rénovation a considérablement amélioré le confort thermique, particulièrement en période estivale. L’effet de surchauffe, problématique grandissante avec l’intensification des vagues de chaleur, a été significativement réduit grâce aux performances de l’ITE.
Les gains en consommation énergétique, couplés à l’amélioration de la régulation du chauffage et de la ventilation, contribuent à un cadre de vie plus agréable et plus durable. Ce projet s’inscrit ainsi pleinement dans les objectifs nationaux de transition écologique et de lutte contre la précarité énergétique.
Chantier pilote
Au-delà de l’amélioration immédiate du bâti, cette rénovation est un exemple à suivre pour d’autres copropriétés confrontées aux défis de la transition énergétique. Le travail mené sur cet ensemble emblématique montre qu’il est possible d’éradiquer les passoires thermiques tout en préservant le caractère architectural des constructions modernes.
Avec des réglementations de plus en plus strictes et la nécessité d’agir rapidement face au changement climatique, cette réhabilitation prouve qu’une approche combinant expertise technique, accompagnement de la Maîtrise d’Ouvrage, concertation avec les les services instructeurs et les instances patrimoniales et respect du vécu des habitants est la clé d’une transition réussie.
Maîtrise d’ouvrage : Syndicat des copropriétaires Parc de la Citadelle
Maîtrise d’œuvre : CNb.archi
Coordonnateur SPS : Dekra
BE Fluides : Solares Bauen
Bureau de contrôle : Dekra
Économiste - Simone Robert
Montant travaux : 3 900 000 €ht
Livraison : décembre 2024
Missions : BASE + EXE + OPC
Photos Michael Bouton - www.edifice-photo.com
2019 - OSO2019
Festival Ososphère 2019
VIVRE STRASBOURG COMME NULLE PART AILLEURS !
Depuis 20 ans, se saisissant notamment de l’arrivée du numérique pour interpeller artistiquement la ville, L’Ososphère donne à percevoir les grandes lignes directrices qui structurent notre époque à travers les mutations urbaines - celles de Strasbourg en particulier.
Ces questions d’urbanité, d’urgence écologique, de vivre ensemble jusque dans les réseaux et la globalisation, d’innovation sociale et créative, la ville est en effet l’échelle où chacun peut les appréhender à hauteur d’individu pour les partager dans des dynamiques collectives.
Une nouvelle fois, L’Ososphère must be built car fabriquer notre monde de demain se joue en activant ensemble la ville d’aujourd’hui !
Dans le propos comme dans le rapport aux lieux qu’elle investit, la programmation artistique de L’Ososphère s’ancre ainsi dans la singularité du territoire sur lequel elle se situe. Mettant la ville en mouvement à travers la fête, la déambulation collective et la contemplation partagée, L’Ososphère crée un ensemble de situations ouvertes qui s’emploient à rendre les mutations émotionnellement perceptibles en même temps qu’elles font émerger en temps réel une nouvelle mémoire et des aspirations communes.
L’Ososphère est au cœur de l’émergence d’un Art de Ville pour habiter l’époque et le territoire à travers les formes artistiques les plus contemporaines… Un Art de Ville pour vivre la ville comme nulle part ailleurs…
L’Ososphère revient dans le quartier Laiterie-Gare
L’Ososphère revient aujourd’hui sur ses lieux d’origine et point d’ancrage : le site de La Laiterie.
Dans une trajectoire intuitive aux allures de spirale à travers Strasbourg, elle a entre-temps activé le môle Seegmuller (2011), la Coop sur le Port (depuis 2012) et le Campus Central (en 2015), y embarquant plusieurs centaines de milliers de personnes et accompagnant ainsi, quitte à le précéder, le mouvement de la ville vers l’Est, explorant de nouvelles perspectives tant géographiques qu’urbaines.
Ce retour à La Laiterie est ainsi le point de départ d’un nouveau chapitre de l’histoire intimement liée de L’Ososphère avec Strasbourg et l’époque.
Le quartier Gare-Laiterie, joue un rôle singulier dans l’archipel de Strasbourg et sa profonde transformation à venir est un sujet central mais encore peu perçu de la mutation de la ville. Cette évolution participe pourtant du renouvellement de celle-ci depuis l’authenticité patinée et la mixité urbaine de ce quartier créatif où cohabitent populations étudiantes et populaires, artistes, structures culturelles, réseau d’indépendants, expériences en innovation sociale…
Ancrer de nouveau, aujourd’hui, L’Ososphère à La Laiterie est d’autant plus important que ce morceau de ville est l’épicentre actif de cette transformation à venir : une partie de ce qui se passe ici aujourd’hui y est né et s’y joue chaque soir, dans ce lieu en prise directe avec l’époque et qui accueille chaque année 100.000 personnes à un rythme quotidien, rassemblant sans cesse les forces vives de Strasbourg et diffusant son nom dans le monde entier dans le sillage des artistes qui y sont accueillis.
L’écosystème qui s’est développé depuis 20 ans autour de L’Ososphère a vu naître nombre de collectifs d’artistes et d’architectes, des entreprises et des dizaines de projets artistiques, créatifs, innovants, immergés dans la fabrique de l’époque et qui contribuent à réinventer désormais Strasbourg au gré de dynamiques individuelles et croisées. Ils sont les acteurs et créateurs d’un nouvel Art de Ville à la strasbourgeoise qui irrigue une ligne de lieux à travers la ville, notamment ouverts par L’Ososphère et qui agissent désormais en nouveaux catalyseurs urbains.
À partir de cette édition 2019, L’Ososphère accompagne ce nouveau mouvement de transformation de la ville depuis La Laiterie, tout en posant la question de l’articulation de ces morceaux de ville avec le centre historique, qui croise les énergies et les brasse à l’Éternel Strasbourgeois.
10 jours à vivre à La Laiterie à travers des Nuits Électroniques et dansantes, des concerts et performances audio-visuelles, des flâneries artistiques et poétiques, des situations de conversation et de convivialité, des balades artistiques… !
… parce que tout est probablement affaire de perception et que la perception est sans doute l’affaire de chacun.
Texte issu du billet focus du 30 mai 2019 à retrouver sur le site de l'Ososphère.
www.ososphere.org
2019 - LAITERIE
QUARTIER LAITERIE - SITUER, CALIBRER, ACTIONNER, VISUALISER
Étude commandée par Artefact PRL pour aider à la définition du programme des futurs travaux de la salle Laiterie.
2019 - Maison bleue
Maison bleue
Rénovation d’un local associatif pour répétitions musicales et spectacles, Strasbourg (67)
Mission complète, livraison Juin 2019
Le projet : Salle de concert, salles de répétitions, stocks, espaces de vie, toiture : la rénovation de la Maison Bleue a permis de repenser l’ensemble du bâtiment pour le rendre plus fonctionnel. L’organisation de la salle de concert et du bar a été optimisée, l’accessibilité aux PMR rendue possible, et la façade pensée comme un signal
2020 - BLIIIDA
Bliiida
Reconversion d’une friche industrielle en tiers-lieu
ERP du 1er Groupe / 2ème & 3ème catégories
Secteur ABF / site occupé par l’exploitant pendant les travaux
Maîtrise d’Ouvrage : SAEML Metz Techno’pôles
Assistant à la Maitrise d’Ouvrage : SEBL
Lieu de construction : 4, Avenue de Blida, F - 57 000 METZ
Type de mission de Maîtrise d’Œuvre : Contrat de Conception réalisation, Mission de base + OPC
L’ambition que notre équipe porte pour le projet du tiers-lieu(x) Bliiida est d’habiter et d’investir un nouveau territoire public à Metz : fabriquer un quartier de ville à part entière.
Imaginer ce projet comme une ville est une évidence, cela permet de faire de Bliiida un site ouvert et collectif : un lieu des possibles.
C’est un territoire au service d’un développement éthique et économique maillé dans la ville existante. C’est un fonctionnement clair et facile d’appropriation pour tous.
L’échantillon urbain de Bliiida se constitue autour d’un cheminement « hyper-public ». Ce cheminement traverse trois espaces publics identifiés : la Promenade des Messins, la Rue Intérieure et la Place.
Cette chaîne d’espaces publics fait le lien entre la Moselle et l’Avenue. De l’entrée sur l’eau côté Cathédrale à l’entrée actuelle Avenue de Bliiida, elle traverse le projet et donne pignon sur rue à toutes les activités et programmes présents sur le site. Les équipements publics sont en continuité directe de ce lieu collectif.
Les différentes activités forment des quartiers. L’agglomération des Maisons en bois au sein des halles nous amènent à l’imaginaire des placettes de quartier où chaque individualité vient à la rencontre de l’intelligence collective.
Ces placettes sont des lieux de mixité programmatique et de mutualisation d’espaces où se mêlent espaces de travail, de vie collective et de détente.
Trois quartiers sont créés: Médias, Start-up et Makers. L’individu trouve son intimité et son espace de travail protégé dans sa Maison. Elles sont fabriquées en matériaux bio-sourcés et construites selon un système simple, appropriable et adaptable afin de pouvoir répondre aux besoins de chacun.
L’entité urbaine Bliiida se veut être le prolongement de l’écrin paysager de la Moselle, qui est développé jusqu’aux portes pneumatiques. Bliiida fait ainsi partie du même ensemble végétal continu axé sur la Moselle, des fortifications bâties face au projet jusqu’à la Grande Serre.
La limite entre le site et la Moselle s’efface jusqu’à offrir aux usagers et au public une Promenade surplombant les berges et un ponton où se prélasser au soleil.
La ville Bliiida est un ensemble architectural sobre. Un monochrome gris foncé homogénéise la multitude et l’accumulation morphologique et typologique des bâtiments existants pour dessiner une silhouette unique lisible depuis les rives côté Centre-ville. Ce traitement uniforme permet de contraster avec les éléments historiques du site en Pierre de Jaumont et de mettre en valeur les entités neuves en matériaux bio-sourcés.
Au delà de l’architecture cela renforce la volonté de mettre en avant les programmes de Bliiida, ses ambiances intérieures, les appropriations des lieux, les projets, la création et les productions, etc…
Le site de Bliiida a connu de nombreuses activités et se doit de porter l’histoire collective qu’il véhicule. Le bus animé, véritable mascotte d’acier du site transmet cette dimension historique du lieu au travers d’une intervention ludique.
L’intérêt patrimonial de ce site industriel réside dans les volumes généreux nécessaires aux usages successifs. C’est cet espace qu’il s’agit aujourd’hui de regarder comme une richesse.
Le projet traite le « territoire des possibles » de manière systémique et régulière. Trois typologies s’insèrent de manière opportune afin de générer les situations adéquates à chaque pratique de l’espace et à chaque détournement de l’existant.
Les Maisons sont au service de l’individu, du maker, de l’usager dans ses temps de création individuelle.
Les Nuages symbolisent la transition d’un espace vers un autre, l’univers numérique - le cloud - et la construction actuelle issue des outils numériques.
Les Totems, en containers, sont les signaux marqueurs de l’identité iconique du lieu depuis le Centre Ville, ainsi que de la mobilité contemporaine.
Cette lecture de Bliiida comme un « territoire des possibles » marque l’ambition de révéler le projet porté depuis ses débuts par l’Association, la Ville de Metz, la Métropole et la Région Grand-Est : une expérience par l’usage pour construire la ville de demain et l’investissement pour l’avenir.
C’est une terre d’expérience, d’innovation, de vie collective où tout projet trouve sa place et porte un développement sociétal entre professionnel et public.
L’objectif est clair : concevoir une architecture-outil durable et optimiste capable d’accueillir et de porter le vivier créatif et innovant de Bliiida.
Équipe
Mandataire du groupement : Demathieubard Construction,
Architecte associé : GHA Architectes
Bureau d’étude TCE : INGEROP Conseil & Ingénierie
Cuisiniste : és service énergétique
Scénographe et mise en lumière : AV Exciters
Années et délais de réalisation
Durée prévisionnelle des études + chantier : 32 mois
Année prévisionnelle de réalisation : 2020 / 2021
Surfaces du projet
Intérieurs : 9 600m2
Extérieurs : 5 700m2
Perspectives du concours réalisées par Simon Oudiette - http://www.horoma.net
2020 - MFM
Le Meteor Strasbourg
La brasserie de la Brasserie Meteor
10 rue du 22 Novembre à Strasbourg
Transformation d’un magasin en bar restaurant
ERP du 1er groupe, 2ème catégorie
Secteurs ABF et PSMV
Site enclavé, immeubles occupés, contraintes acoustiques (voisinage), contraintes d’accès (rues piétonnes)
Maîtrises d’Ouvrages : SAS MFM (Brasserie Meteor & Groupe Faktory)
Type de mission de Maîtrise d’Œuvre : Mission de base + EXE + OPC
Surface du projet : 1 940 m2 à réhabiliter & transformer (sous-sol = 780m2, RDC = 930m2, R+1 = 190m2, R+4 local technique = 140m2)
Équipe : CNb.archi, BE Structure Gettec, BE Fluides Gest'Performance, Bureau de contrôle DEKRA, SPS DEKRA, Coordinateur sécurité incendie ISI2A, Les Agenceurs.
Le bâtiment, propriété de la Ville de Strasbourg, nécessitait une première phase de préparation du local. Nous avons donc débuté de lourds travaux de réhabilitation : désamiantage, remplacement de toiture en cœur d’îlot, mise aux normes diverses des réseaux, monte-charges, etc.
En parallèle ont pu être menées les études pour Le Meteor : dans le secteur sauvegardé du centre historique de la ville et en dialogue constructif et permanent avec les différents acteurs de l’EMS (Police du bâtiment, SDISS, ABF, DDT, Hygiène & Santé, …), le projet a consisté à transformer un ancien magasin de vente d’articles de sport en restaurant /brasserie.
Dans ce vaste ERP de près de 2 000m2, l’enjeu fût de proposer aux visiteurs des expériences différentes pour exposer les savoir-faire de la brasserie alsacienne, en conservant un aspect intimiste, mais sans pour autant cloisonner l’espace. C’est un travail d’organisation générale des espaces, les choix des agencements et des mobiliers, ou encore le traitement de l’acoustique ont permis de faire de ce local un lieu désormais incontournable de la vie gastronomique et festive strasbourgeoise !
Rénovation lourde, site enclavé avec contraintes d’accès, travaux dans un immeuble habité, ERP du 1er groupe de 2ème catégorie en secteur ABF et PSMV, Réalisation en 2 phases
Début de l'opération : Août 2017
Fin : Octobre 2019 pour la Phase 1, et janvier 2021 pour la phase 2 (sous-sol et R+1)
2020 - NOB
LE NOBEL - RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE D’UNE COPROPRIÉTÉ DE 36 LOGEMENTS
Rénovation d’un immeuble d’habitation de 8 étages, et travaux de mise en conformité et valorisation esthétique.
2021 - FLUXs FIXE
FLUXs - Epicerie numérique - Le Havre
Etude pour l'implantation d'un tiers-lieux situé 16 rue de la Victoire au Havre.
MOA : Papa's Production
Supoerficie : 800m2
Budget : 3 500 000€ht
2017 - OSO2017
Festival Ososphère 2017
Occupation du site de la Coop Alsace pour l’accueil du Festival Ososphere
ERP du 1er Groupe - 2ème Catégorie
Secteur ABF / Mise en accessibilité et sécurité d’un site industriel, scénographie et réglementation ERP à titre transitoire
Maîtres d’Ouvrages :
- Association Ososphère
- Association Artefact - direction de Thierry Dannet
- Association 4.0
Maîtres d’Usages :
- Association Ososphère
- Port Autonome de Strasbourg
- Radio En Construction
Propriétaire et exploitant : SPL DES DEUX RIVES
Programme : Exposition d’art numérique et technologique,
Programmation musicale (concert et performance), Cycles de conférences-débats, Pop Up district (espace architecturé, modulable et nomade), Hinterland (restauration)
Lieu du projet :
Site industriel de l’ancienne Coop Alsace
Rue du Port du Rhin, F - 67 000 STRASBOURG
Type de mission de maîtrise d’oeuvre :
Mission de base + EXE + OPC
Architecture, scénographie et réglementation ERP à titre transitoire
Équipe organisatrice collaborative :
Coordination générale : Agence Candide
Régie générale : D8K
Régie artistique : ID8